Les beaux jours sont de retour ! Cette période printanière est propice aux accidents impliquant des motards. 80% des accidents ont en effet lieu entre le mois d’avril et le mois d’octobre. La présence accrue de motards sur les routes à cette période et une pratique de la moto ponctuelle, essentiellement liée à des activités de loisirs, expliquent en grande partie ces chiffres.

Les longs week-ends du mois de mai à venir seront certainement l’occasion pour beaucoup de motards d’enfourcher leur moto pour une balade printanière. C’est donc le bon moment pour rappeler les conseils utiles pour favoriser leur sécurité sur la route.

 

Les indispensables : équipement et casque

La moitié des accidents mortels de motards sont liés à un choc à la tête. Le port du casque est donc essentiel. Un modèle intégral offrira une meilleure protection du visage et de la tête.

Outre le casque, le Code de la route impose également aux motards et à leurs passagers le port de gants, d’une veste à manches longues et d’un pantalon long (ou d’une combinaison), ainsi que de chaussures qui protègent les chevilles, le type d’équipement n’est pas précisé. Nous recommandons d’opter un équipement spécifique moto. Muni de renforts aux endroits vulnérables, celui-ci garantira une protection optimale contre l’abrasion et les chocs en cas de chute.

Opter pour des couleurs vives ou fluos peut également faire la différence en vous rendant plus visible par les autres usagers.

Le contact visuel

En raison de leur étroite silhouette, les deux-roues sont plus difficilement détectables à distance et on sous-estime souvent leur vitesse. Lorsqu’ils abordent un carrefour, beaucoup d’automobilistes regardent si aucune voiture n’arrive mais ils ne s’attendent pas toujours à voir une moto, ce qui les rend moins attentifs à ces usagers. Plus de la moitié des conducteurs qui entrent en collision avec un motard déclarent ne pas l’avoir « vu ». Au volant, il est donc primordial de redoubler de vigilance.

On conseille par ailleurs aux motards d’adopter une position sur la chaussée qui les rende les plus visibles possibles pour les autres usagers, tout en respectant le code de la route mais aussi les principes fondamentaux de la trajectoire de sécurité.

Adapter sa vitesse, notamment en remontant les files

Dans 1 accident sur 3 (37%), le motard est seul en cause. Il est fort probable qu’une vitesse excessive ou inadaptée ait joué un rôle dans ces accidents. Adapter sa vitesse aux circonstances (virage, rétrécissement, etc.), est donc indispensable pour se préserver du risque d’accident.

Le respect des limitations de vitesse est également essentiel lors de la remontée des files. Bien que ce comportement agace parfois certains automobilistes coincés dans les bouchons, les motards peuvent remonter les files depuis 2011, ainsi que le « couloir de secours » (depuis son entrée en vigueur en 2020).

Cette autorisation est toutefois liée à des conditions : rouler entre les 2 bandes les plus à gauche (sur les autoroutes et routes pour automobiles), à une vitesse de maximum 50km/h et en ne dépassant pas la vitesse des voitures de plus de 20km/h. On voit certains motards remonter les files à une vitesse trop élevée jusqu’à parfois slalomer entre les voitures. Ce type de comportement augmente le risque d’accident dont les conséquences seront souvent plus graves pour le motard lui-même.

Pour permettre aux motards de remonter les files en sécurité, les automobilises doivent, de leur côté, veiller à se positionner correctement sur leur bande et être très attentif aux rétroviseurs et à l’angle mort avant tout changement de bande.

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