Les beaux jours sont de retour ! Cette période printanière est propice aux accidents impliquant des motards. 80% des accidents ont en effet lieu entre le mois d’avril et le mois d’octobre. La présence accrue de motards sur les routes à cette période et une pratique de la moto ponctuelle, essentiellement liée à des activités de loisirs, expliquent en grande partie ces chiffres.

2 Wallons sur 3 qui possèdent une moto ne s’en servent en effet que quelques jours par mois et 7 motards sur 10, utilisent leur engin principalement dans le cadre de loisirs.

En prévision des prochains longs week-end ensoleillés, nous veillons à rappeler quelques conseils utiles pour partager la route en sécurité.

Porter un casque

La moitié des accidents mortels de motards sont liés à un choc à la tête. Le port du casque est donc essentiel. Un modèle intégral offrira une meilleure protection du visage et de la tête. Opter pour une couleur claire ou fluo peut également faire la différence en matière de sécurité routière. Plus visible par les autres usagers, le casque de couleur claire permet en effet de réduire de près de 20% le risque d’accident.

Manœuvrer en sécurité

En raison de leur étroite silhouette, les deux-roues sont plus difficilement détectables à distance et on sous-estime souvent leur vitesse. Plus de la moitié des conducteurs qui entrent en collision avec un motard déclarent ne pas l’avoir « vu ».

Il vaut dès lors mieux attendre un peu, plutôt que de se dire qu’on va vite passer.

Être attentif à l’angle-mort est également un point crucial pour assurer la sécurité des motards. Lorsqu’on est au volant, jeter un coup d’œil par-dessus son épaule avant de démarrer ou de descendre de son véhicule permet d’éviter ce type de situation.

Adapter sa vitesse, notamment en remontant les files

Dans 1 accident sur 3 (35%), le motard est seul en cause. Il est fort probable qu’une vitesse excessive ait joué un rôle dans ces accidents. Adapter sa vitesse aux circonstances (virage, rétrécissement, etc.), est donc indispensable pour se préserver du risque d’accident. Peu d’accidents sont en revanche liés à un problème technique du véhicule (3%) ou à l’état de la route (7%).

Le respect des limitations de vitesse est également essentiel lors de la remontée des files. Bien que ce comportement agace parfois certains automobilistes coincés dans les bouchons, les motards peuvent remonter les files depuis 2011, ainsi que le « couloir de secours » (depuis son entrée en vigueur en 2020).

Cette autorisation est toutefois liée à des conditions : rouler entre les 2 bandes les plus à gauche (sur les autoroutes et routes pour automobiles), à une vitesse de maximum 50km/h et en ne dépassant pas la vitesse des voitures de plus de 20km/h. On voit certains motards remonter les files à une vitesse trop élevée jusqu’à parfois slalomer entre les voitures. Ce type de comportement augmente le risque d’accident dont les conséquences seront souvent plus graves pour le motard lui-même.

Pour permettre aux motards de remonter les files en sécurité, les automobilises doivent, de leur côté, veiller à se positionner correctement sur leur bande et être très attentif aux rétroviseurs et à l’angle mort avant tout changement de bande.

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