Chaque année,  environ 45  personnes sont blessées dans des accidents de voiture avec un animal. Dans 1 cas sur 3, l’accident a lieu en automne, une saison qui correspond à la période de la chasse de plusieurs espèces.

Ces accidents, souvent spectaculaires, ne causent en général « que » des blessures aux usagers impliqués. Les animaux, en revanche, n’y survivent généralement pas.

Comment les éviter, que faire après l’accident ? Découvrez tous nos conseils pendant cette période à risques.

 

Adaptez votre vitesse

Respectez toujours les limitations et adaptez votre vitesse lorsque vous traversez une zone forestière. Rouler trop vite vous empêche d’être attentif à ce qui se passe. La vitesse augmente également les risques de perdre le contrôle de votre véhicule en essayant d’éviter l’animal ainsi que les distances de freinage.

Soyez 2 fois plus prudent la nuit et le week-end

Les accidents avec animaux sont plus fréquents la nuit et le week-end que les autres accidents.

Cela peut s’expliquer par le comportement des animaux, notamment les cerfs et les sangliers, qui sont plus actifs la nuit. Il faut également ajouter à cela, la plus faible luminosité qui peut nous empêcher de voir l’animal à temps.

Le fait qu’il y ait plus d’accidents le week-end est probablement lié à nos habitudes de déplacement. Nous avons en effet plus tendance à nous rendre dans les régions boisées de Wallonie les samedis et dimanches pour faire des activités touristiques ou de loisirs. La moitié des accidents de voiture impliquant des animaux ont d’ailleurs lieu dans les provinces de Namur et de Luxembourg, plus prisées pour ce genre d’activités.

N’essayez pas d’éviter à tout prix

Vouloir éviter l’animal à tout prix n’est pas forcément la solution idéale. Dans certains cas, le percuter pourrait causer moins de dégâts que d’effectuer une manœuvre d’évitement qui vous fera perdre le contrôle de votre véhicule, faire des tonneaux ou foncer contre un arbre, d’autres véhicules ou même d’autres usagers de la route.

Ce n’est pas évident car il s’agit d’une décision qui est généralement prise en à peine 1 seconde. Dans ce cas, rouler moins vite peut vraiment faire la différence.

Que faire en cas d’accident ?

  • Signalez les lieux et rendez-vous visible pour les autres usagers afin d’éviter le suraccident.
  • Contactez la police pour expliquer la localisation exacte des lieux, les circonstances de l’accident et ses conséquences. Le fait de prévenir la police permet d’être orienté vers la ou les bonnes personnes, notamment le Département de la Nature et des Forêts – DNF (pour une attestation-constat) ou le clos d’équarrissage (pour l’enlèvement de cadavres, surtout les plus lourds).

Déclarez l’accident dans les plus brefs délais à votre (vos) assureur(s)

  • Concernant les dégâts occasionnés à votre véhicule : il faut que vous ayez contracté une assurance omnium partielle (contenant la clause « heurts avec animaux) ou complète pour obtenir l’indemnisation de vos dégâts matériels. Un conseil : prenez des photos des dégâts occasionnés à votre véhicule et, dans le cas où l’animal a été heurté mortellement, de ce dernier également. Veillez également à prendre note de tout autre témoignage susceptible d’appuyer votre déclaration d’accident.
  • Si vous avez également été blessé dans l’accident, outre l’intervention de votre mutuelle et de votre assurance hospitalisation, il faut que vous ayez souscrit l’assurance conducteur. Cette assurance paiera alors les frais médicaux et l’incapacité du conducteur résultant de l’accident.

Si vous n’avez pas souscrit ces assurances facultatives, les frais seront à votre charge sauf si vous arrivez à prouver que lors de la chasse en cours, le chasseur a commis une faute en laissant le gibier se diriger vers la route…

 

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