Les embouteillages, les chantiers, les comportements des autres usagers, autant d’éléments qui peuvent nous irriter et parfois, même sérieusement nous énerver sur la route ! Or, au volant, l’agressivité peut mener à des réactions impulsives, susceptibles de provoquer des accidents.

Présents un peu partout sur nos routes, les ronds-points sont régulièrement à l’origine de ces conflits entre usagers. C’est souvent lié à une méconnaissance des règles et à un manque de courtoisie.

C’est pourquoi, en cette semaine internationale de la courtoisie au volant, nous veillons à rappeler ces règles essentielles pour partager la route en sécurité !

 

Redoubler de vigilance à l’égard des deux-roues

En raison de leur mode de circulation particulier, les ronds-points nous exposent à des risques spécifiques, particulièrement si on se déplace en deux-roues. Dans un rond-point, la problématique des angles-morts peut en effet être accentuée par la courbe.

Avec leur silhouette étroite, les deux-roues sont tout particulièrement concernés par les risques liés à l’angle-mort. Plus d’une victime d’accident en rond-point sur 3 est un cycliste, un cyclomotoriste ou un motard. C’est presque deux fois plus que dans les autres types d’accidents (21% contre 11%).

Pour éviter ce type de situations, la visibilité est cruciale. En l’absence de piste cyclable, si vous empruntez un rond-point en tant que cycliste, veillez à vous placer au milieu de la bande de circulation afin d’être bien visible par les automobilistes. Si vous êtes au volant, jeter un coup d’œil par-dessus votre épaule avant de changer de bande ou de quitter le rond-point, vous permettra de vous assurer qu’un usager n’est pas présent dans votre angle mort.

 

Les règles à maîtriser pour partager la route en sécurité

  • Quelle bande utiliser ?

Dans un rond-point, vous avez la possibilité de choisir votre bande de circulation en fonction de l’endroit où vous devez sortir. Il n’y a pas d’obligation de serrer à droite et il est même recommandé d’utiliser la bande intérieure si vous devez sortir à gauche de votre axe d’entrée.

Pour quitter le rond-point, il est en revanche obligatoire de se trouver sur la bande extérieure. Si vous quittez le rond-point dès la sortie suivante, il vaut dès lors mieux emprunter directement la bande de droite.

  • Qui a la priorité ?

Les usagers qui circulent dans le rond-point ont la priorité sur ceux qui veulent y pénétrer. A l’intérieur du rond-point, les règles de priorité traditionnelles s’appliquent. Les usagers sur la bande extérieure (droite) ont priorité sur ceux qui circulent sur la bande intérieure (gauche).

Un conducteur qui circule sur la bande intérieure et qui veut se déporter sur la bande extérieure pour pouvoir quitter le rond-point doit donc céder la priorité à ceux qui y circulent déjà. Cette situation courante génère de nombreux conflits au quotidien. Si vous y êtes confrontés, n’hésitez pas à refaire un tour du rond-point si nécessaire. Cela vous permettra de pouvoir calmement vous positionner sur la bande extérieure plutôt que de forcer le passage ou de vous immobiliser au milieu du rond-point en attendant que quelqu’un vous laisse passer.

En quittant le rond-point, veillez également à céder la priorité aux piétons qui traversent.

  • Faut-il utiliser son clignotant ?

Malgré le fait qu’on se déplace vers la droite pour entrer dans un rond-point, il n’est pas nécessaire d’utiliser le clignotant droit. Cela pourrait même s’avérer dangereux puisque des conducteurs pourraient penser que vous allez quitter le rond-point à la prochaine sortie alors que ce n’est pas le cas. Le code de la route belge n’impose pas non plus d’utiliser son clignotant gauche si on doit faire le tour du rond-point comme c’est le cas en France.

Pour changer de bande ou quitter le rond-point, il est en revanche obligatoire et essentiel d’indiquer ses intentions à l’aide des clignotants.

 

Sur la route, des gestes simples peuvent tout changer !

Le code de la route impose les règles de conduite, il va de soi que leur respect est indispensable pour partager la route en toute sécurité. Le bon sens, le civisme, la courtoisie et la « positive attitude » sont tout aussi nécessaires pour limiter les situations dangereuses et faire en sorte que les interactions entre usagers se passent au mieux.

Un simple geste de la main peut par exemple, souvent débloquer une situation et… y joindre un petit sourire qu’on soit au volant, à pied ou à vélo, permet de rendre les choses plus agréables pour tous.

 

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