Après plusieurs semaines d’attente, les voyants vont enfin passer à l’orange. Les discothèques rouvriront leurs portes dès ce vendredi 18 février. Nous serons nombreux à fêter cette bonne nouvelle ce week-end en faisant la fête jusqu’au petit matin !

Pour ne pas gâcher ces bons moments, l’AWSR prend l’initiative de sensibiliser aux risques liés à la conduite sous influence, d’alcool en particulier.  

Quelques chiffres

L’AWSR s’est intéressée aux accidents corporels impliquant un conducteur sous l’influence d’alcool en Wallonie. Les chiffres analysés proviennent des tests d’alcoolémie effectués par la Police, entre 2016 et 2020, exclusivement auprès des usagers de la route impliqués dans un accident corporel (avec blessés ou tués). Compte tenu des circonstances, en moyenne 7 conducteurs sur 10 sont soumis à un test d’alcoolémie à la suite d’un accident corporel.

Tous concernés

Choisir de prendre le volant après avoir consommé de l’alcool peut avoir de graves conséquences pour soi-même mais également pour les passagers et les autres usagers qui croisent notre route.

En effet, la moitié (52%) des victimes tuées ou blessées à la suite d’un accident impliquant un conducteur sous l’influence d’alcool ne sont en effet pas les conducteurs alcoolisés eux-mêmes, mais leurs passagers (29%) ou d’autres conducteurs ou piétons impliqués dans l’accident (23%).

Moins bonne maîtrise du véhicule

Lorsqu’on consomme de l’alcool, on peut avoir des problèmes d’équilibre et de concentration. C’est pareil sur la route. Un conducteur sous l’effet de l’alcool va en effet rencontrer des difficultés à maintenir sa trajectoire, il aura également du mal à rester concentré sur sa conduite et attentif aux signaux routiers.

Ces éléments se reflètent dans les statistiques d’accidents. Perte de contrôle du véhicule, règles et signalisations ignorées, mauvais positionnement sur la route etc. sont en effet des dérives plus souvent observées chez les conducteurs qui ont consommé de l’alcool.

Pas besoin de boire beaucoup

Même si la plupart des conducteurs révélés positifs à l’alcool à la suite d’un accident ont en général consommé beaucoup d’alcool (80% d’entre eux ont bien plus d’un gramme d’alcool dans le sang), il est quand même interpellant de constater que 10% d’entre eux ne sont que légèrement au-dessus de la limite légale (fixée à 0,5 gr/L).

Ceci démontre qu’il vaut mieux s’abstenir de consommer de l’alcool en consommant du 0%, plutôt que de se fixer une limite. Le risque d’avoir un accident existe bien dès le premier verre d’alcool.

Solution : adopter les boissons festives à 0% ou prévoir son retour

La réalité de l’alcool au volant est accablante, et la responsabilité est lourde à porter. Une sortie arrosée peut se payer cher ! Dès lors, ne pas prendre le volant si on a bu, c’est la base. 

Heureusement, des solutions existent pour faire la fête sans alcool, et ainsi se préserver du risque d’accident de la route sur le chemin du retour.

Trop souvent, nous avons l’impression que le côté festif d’un évènement ne sera pas au rendez-vous sans alcool, sans même avoir essayé. Or, faire la fête sans alcool est désormais possible, car la gamme de boissons festives à 0% d’alcool est variée et présente presque partout.

A essayer sans faute à la réouverture des discothèques !

Et pour ceux qui veulent boire de l’alcool malgré tout, il y a d’autres solutions : penser à prévoir le co-voiturage avec un conducteur sobre désigné à l’avance ou prendre les transports en commun ou un taxi pour rentrer.

 

 

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