Au cours d’une vie, c’est entre 18 et 24 ans que le risque d’être victime d’un accident de la route est le plus élevé. Tous modes de transports confondus, toutes les 2 semaines en Wallonie, 1 jeune de cette tranche d’âge perd la vie sur les routes.

Les causes de ces accidents sont nombreuses : manque d’expérience, vitesse inadaptée, distraction ou encore conduite sous l’influence d’alcool ou de drogue. Mais plus globalement, c’est un rapport différent à la prise de risques, spécifique à cette période de la vie, qui est en cause.

A l’initiative de la Ministre Valérie De Bue, l’AWSR va désormais sensibiliser les rhétoriciens aux multiples dangers inhérents à l’usage de la route. Plutôt qu’une simple information, cette nouvelle initiative s’inscrit dans le dialogue, le partage de vécu et d’expérience. Dès ce début d’année, une trentaine de classes de rhétoriciens issues de 11 écoles wallonnes auront l’opportunité d’y participer.

 2 fois plus de risques d’accident entre 18 et 24 ans

À kilométrage égal, un conducteur âgé entre 18 et 24 ans court 2 fois plus de risques d’être impliqué dans un accident de la route entrainant des victimes qu’un conducteur plus âgé. Un surrisque qui s’explique en grande partie par un sentiment d’invulnérabilité, particulièrement important à cet âge, qui engendre une moins bonne perception des risques et davantage de comportements non-appropriés sur la route.

Une journée de réflexion et d’échanges sur la sécurité routière

L’AWSR va désormais conscientiser les rhétoriciens aux multiples dangers inhérents à l’usage de la route lors d’une journée de sensibilisation.

Une nouvelle formation qui s’inscrit dans l’interactivité en se basant essentiellement sur le vécu des participants en tant qu’usagers de la route. A travers des vidéos, des prises de parole ou encore des mises en situation, c’est un moment de réflexion, d’échanges et d’expériences par rapport à la sécurité routière qui est proposé aux jeunes.

La sensibilisation proposée vise également à conscientiser les jeunes aux enjeux du « partage de la route ». Les réalités de déplacement et la vulnérabilité propres à chaque mode de déplacement, occupent ainsi une place centrale tout au long de la journée.

Un projet pilote au sein de 11 écoles

Dans le cadre d’un projet pilote, cette journée de sensibilisation sera, dans un premier temps, animée au sein d’une trentaine de classes réparties dans 11 écoles secondaires en Wallonie.

Cette période permettra de tester et d’évaluer les différentes activités prévues, et de pouvoir impliquer directement les jeunes dans l’évolution du contenu. Ils seront notamment sollicités pour définir un nom original et attractif pour cette formation spécifique.

Une évaluation globale sera réalisée par l’AWSR à l’issue du projet, prévue en mai prochain.

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