Chaque semaine en Wallonie, 200 personnes voient leur vie basculer après un accident. 

 

Imprévu, brutal et violent, un accident de la route bouleverse complètement le quotidien des personnes touchées et de leurs proches.

A chacun de nos déplacements sur les routes, nous sommes loin de penser que l’on prend un risque. Forcément, nous pensons maîtriser la situation, ce trajet que l’on a déjà fait des centaines de fois !

C’est bien là le principe de l’accident, imprévu, inopiné et qui survient en quelques secondes. Et sur les routes, il est particulièrement lourd de conséquences. Les effets qui s’ensuivent sont en effet souvent permanents, même lorsqu’ils ne se voient pas.

Le deuil d’un proche, les séquelles physiques et psychologiques, la culpabilité sont ces conséquences concrètes des accidents de la route qui affectent durablement 200 personnes chaque semaine, et bien plus encore en considérant leurs proches.

Cela n’arrive PAS qu’aux autres : pour rendre cette réalité tangible, l’AWSR, avec le soutien de Valérie de Bue, Ministre wallonne de la Sécurité routière, a pris l’initiative de donner la parole à des personnes touchées par un accident, qui témoignent de ce qu’elles ont perdu, pour toujours.

Carine, Rose-Marie et Martin ont accepté de raconter leur histoire pour sensibiliser les usagers de la route à la dure réalité des accidents, pour que cela n’arrive pas aux autres.

 

 

Carine a été renversée par un véhicule en juillet 2020 alors qu’elle était à pied. Très gravement blessée, elle garde des séquelles physiques importantes, elle a des difficultés à se déplacer et à réaliser des gestes simples au quotidien. Carine a aussi dû réapprivoiser son corps désormais meurtri.

Découvrez pourquoi Carine a décidé de participer à la campagne de sensibilisation et comment le service d’Accompagnement des Victimes de la Route (AVR) de l’AWSR l’a aidée après son accident.

 

 

Rose-Marie a perdu son fils Joachim en septembre 2018, percuté par un conducteur alcoolisé et en excès de vitesse. Elle témoigne de cette absence ressentie au quotidien et particulièrement lors des moments en famille.

Découvrez pourquoi Rose-Marie a décidé de participer à la campagne de sensibilisation et comment le service d’Accompagnement des Victimes de la Route (AVR) de l’AWSR l’a aidée après son accident.

 

En février 2017, Martin, alors qu’il n’avait que 20 ans, a pris le volant sous l’influence de l’alcool. Il a perdu le contrôle de son véhicule, touché la façade d’une ferme pour finalement s’encastrer dans un silo qui s’écroulera sur sa voiture. Après plusieurs jours de coma, Martin s’est réveillé, différent. Il a dû réapprendre des gestes simples de la vie quotidienne comme manger, parler ou marcher. Près de 6 ans après son accident, il garde d’importantes séquelles de son traumatisme crânien qui ont changé sa vie à jamais.

Découvrez pourquoi Martin a décidé de participer à la campagne de sensibilisation et comment le service d’Accompagnement des Victimes de la Route (AVR) de l’AWSR l’a aidé après son accident.

Les spots vidéos seront diffusés en télévision pendant la période des fêtes de fin d’année mais également sur les réseaux sociaux.

Pendant le mois de décembre, des affiches le long des autoroutes et routes secondaires rappelleront également aux Wallons qu’un accident peut toucher n’importe qui, n’importe quand.

Affiche Décembre 22 Fr 1

Affiche Décembre 22 Fr 2

Un service d’accompagnement gratuit pour les victimes

Ces témoignages poignants et authentiques ont été recueillis grâce au service d’accompagnement des victimes de la route de l’AWSR, qui vient chaque jour en aide à tous ces gens dont la vie bascule après un accident.

Le service leur apporte une aide concrète en offrant un espace de parole, en communiquant des informations précises sur les assurances, en aidant à accomplir les démarches juridiques importantes ou encore en renseignant l’existence de services spécifiques et de professionnels spécialisés qui peuvent aussi être activés en cas de besoin. Il est disponible via la ligne directe : 081/821.321.